Thème

La cène/l’eucharistie : positions des deux intervenant-e-s

Position catholique par MIchel Mallèvre

Le Concile Vatican II a affirmé, en 1964, que l'eucharistie est « la source et le sommet de toute la vie chrétienne » (Constitution dogmatique sur l'Église § 11). De fait, elle tient une place très importante dans la doctrine et la piété des catholiques, qui demeurent marquées par plusieurs débats à son sujet depuis le Moyen Âge. Sa dimension sacrificielle, la présence du Christ dans le pain et le vin consacrés et leur adoration, la manière de la célébrer et le ministre qui la préside, la participation d'autres chrétiens demeurent des questions sensibles que l'on tentera d'éclairer en exposant leurs fondements et leurs significations.

Michel Mallèvre, directeur du service national pour l'unité des chrétiens à la conférence des évêques catholiques de France (2003-2009), directeur de l'Institut supérieur d'études œcuméniques à l'Institut catholique de Paris (2014-2016), et rédacteur en chef de la revue interconfessionnelle Istina (Paris).

Position mennonite par Marie-Noëlle Yoder

Le repas de la cène est un temps de souvenir individuel et communautaire du dernier repas de Jésus avec ses 12 disciples. C’est un mémorial de la nouvelle alliance en Jésus, établie par sa mort. Jésus a instauré ce repas le jour de la Pâque, signe de libération pour le peuple de Dieu. Par le partage de la cène, le peuple de Dieu est rappelé par un geste quotidien - à la fois simple et festif - à la nécessité de vivre une communion et une solidarité tangible et réconciliée. Cette communauté engagée annonce la justice du monde à venir et le repas auquel tous sont invités par le Christ, et dont la cène n’est que les prémices.

Marie-Noëlle Yoder, enseignante et directrice du département francophone du Centre de Formation du Bienenberg, pasteure à l’Eglise mennonite du Sonnenberg (CH)

Ce séminaire ne peut pas être suivi séparément.
La formation Points chauds recommence en octobre 2023 :