Alexandre Nussbaumer
Enseignant du département francophone au Centre de formation du Bienenberg
Formation
Doctorant à l’université de Strasbourg, théologie protestante, éthique — France.
Master de recherche en sciences religieuses à la FLTE de Vaux-sur Seine — France
Études francophones de théologie anabaptiste (EFraTA) au CeFor Bienenberg — Suisse
Diplôme de Maître praticien en ennéagramme, Institut français de l’ennéagramme — France
Initiation aux spiritualités chrétiennes et à l’accompagnement spirituel (ISCAS), association Compagnons de route — France.
Diplôme d’ingénieur agronome de l’Institut national agronomique Paris-Grignon — France
Expérience
Enseignant au Centre de formation du Bienenberg (2024 — aujourd’hui)
Administrateur (2011-2019), secrétaire (2020-2021), président (2022 — aujourd’hui) de la Faculté libre de théologie évangélique de Vaux-sur-Seine.
Pasteur à l’Église évangélique mennonite de Pfastatt (2021 - 2024)
Président de la pastorale évangélique Sud-Paris (2012-2017)
Pasteur à l’Église évangélique mennonite de Châtenay-Malabry (2007 -2017)
Expert scientifique indépendant en agronomie, agrément de la Direction générale de la recherche et de l’innovation, France (2008 — aujourd’hui)
Père de famille (2007 — aujourd’hui)
COURS BIBLIQUES PROPOSÉS POUR LES ÉGLISES
La fraternité dans le récit biblique.
Cette fraternité est d’abord présentée dans des familles biologiques et expose des modes de relations : coopération, rivalité, solidarité… jamais indifférence en tous cas. Elle s’élargit ensuite à la vie du peuple d’Israël, puis à l’Église et s’affirme ainsi comme un projet persistant et structurant voulu par Dieu, comme la relation de base de la vie sociale, la relation de référence de la vie d’Église. Quel portrait le récit biblique dresse-t-il de cette fraternité ? Quelles invitations et mises en garde nous adresse-t-il ?
Le pardon comme un récit de vie.
Beaucoup d’entre nous restent coincés dans des événements douloureux vécus comme des cassures durables : perte d’une situation, d’une relation, de confiance en soi, en l’autre, en Dieu. Le pardon chrétien peut être décrit comme une histoire de vie qui permet d’envelopper nos propres histoires et de leur redonner de l’espace et une perspective. Le pardon peut alors être envisagé davantage comme un mode de vie que comme un acte unique.
Connais-toi toi-même
Cette devise, reprise par Socrate, alimente aujourd’hui les programmes de développement personnel. Comment la reprendre dans une perspective chrétienne qui ne vise pas la construction d’un Soi autonome ou productif, mais qui vise la croissance de Christ en nous ? L’occasion de se réapproprier l’importance de la connaissance de soi et de Dieu, dans la perspective de Jean 3.30 « Il faut que lui croisse et que, moi, je diminue. »
Le Royaume de paix.
Trop souvent, nous sommes tentés de résoudre les limitations et frustrations auxquelles nous sommes confrontés en faisant appel à une certaine violence, un déploiement de force qui vise une domination de l’autre qui me/nous résiste. La vie de Jésus apparaît comme un refus d’en appeler à la violence et à la coercition, dans un abandon confiant à Dieu et dans le désir de faire ce qui est juste et bon selon le Père. Comment Jésus, prince de la paix, peut-il inspirer en nous une vie façonnée par la paix ?
Qu’est-ce qu’une bonne mort ?
Dans une société qui a progressé au niveau médical, il est de plus en plus fréquent de pouvoir identifier une période que l’on qualifie de fin de vie, précédant la mort. Quels sont les éléments importants de cette période ? Qu’est-ce qu’une bonne mort selon le récit biblique ? Quelles propositions nous sont aujourd’hui faites ? Comment accompagner la fin de vie et être accompagnés ? Voilà autant de questions sensibles qu’il serait peut-être bon d’aborder ensemble en Église ?
Travaux et publications
« L’Église comme éthique sociale », sous dir. Commission d’éthique protestante évangélique, Pour une éthique sociale évangélique, coll. Terre Nouvelle, Charols, Excelsis, 2024, p. 63-72.
« Et si Dieu avait quelque chose à dire sur la guerre au travers de l’Église » in Frédéric De Coninck, Benjamin Isaak-Krauss, Alexandre Nussbaumer, On n’aime « guerre » que la paix : qu’en disent les Églises pacifistes ?Dossiers de Christ Seul 1/2024, Montbéliard, Éditions mennonites, p. 57-72.
« Donner forme à la vie chrétienne. L’éthique du caractère de Stanley Hauerwas ». Article lauréat du prix 2022 de l’ATEM (Association de théologiennes et de théologiens pour l’étude de la morale), Revue d’éthique et de théologie morale, Paris, Cerf, n° 316, 2022, p. 83-96.
« La vocation comme expérience : le rapport à la psychologie », Théologie évangélique, Edifac, vol. 20, n° 2, 2021, p. 20-45.
« Une théologie évangélique contextuelle en Europe », in Hannes Wiher - Bernard Huck sous dir., Évangile et culture : réflexions théologiques de cinq continents, Coll. REMEEF, Charols, Excelsis, 2021, p. 335-357.
« Donner forme à la vie chrétienne. Éclairages à partir de l’œuvre de Stanley Hauerwas ». Mémoire de recherche soutenu en avril 2021 à la Faculté libre de théologie évangélique de Vaux-sur-Seine.
Diverses contributions au blog point-theo.com, au blog ennea-via.com, à la revue Christ Seul