Thème
Si l’expression « combat spirituel » n’apparaît pas telle quelle dans la Bible, tout indique cependant qu’un tel combat existe et fait partie de la vie de disciple. Se méprendre sur cette réalité – de forces invisibles opposées à Christ et ses témoins – comporte le risque d'interpréter les pressions de la vie et du ministère uniquement sous l’angle humain, autrement dit, de se tromper d'adversaire. A l’inverse, prendre conscience de l’enseignement biblique concernant l’univers spirituel qui nous entoure nous permet de mener une vie de foi beaucoup plus libre parce que consciente de sa position en Christ.
Olivier Favre, pasteur, responsable du Centre de vie de Neuchâtel. Théologien et docteur en sciences sociales (sociologue).
A mon avis, le combat spirituel s’étend à toute la vie chrétienne, dans tous les domaines, et ce serait une erreur d’une part de la réduire au domaine de l’occulte, et d’autre part de penser que le moyen de lutte est essentiellement fait de bonnes formules. Le diable au fond ne peut que tordre de bonnes choses. Le moyen de lutte est à la fois du domaine de la prière et d’une éthique à la suite du Christ. Autrement dit, le combat spirituel est pour aimer. On pourra reparler des micro-forces et des macro-forces qui cherchent à asservir les humains. C’est pourquoi les « armes » du chrétien sont avant tout défensives.
Claude Baecher, pasteur de l’Eglise évangélique de Meyrin, responsable de Convergences à Genève, théologien.
Ce séminaire ne peut pas être suivi séparément.
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