Thème
Euthanasie et suicide assisté
La question aux visages multiples de mourir dignement, du suicide assisté, d’une mort volontaire et de l’euthanasie, est une question profondément éthique qui ne se satisfera pas d’un seul cadre juridique. Plutôt que d’envisager une confrontation entre législateurs et théologiens, je propose une approche corrélative, grâce à laquelle les points de vue s’éclairent mutuellement, autorisant les personnes concernées à s’exprimer, à se confier, à être prises au sérieux.
Philippe Genton, 72 ans, retraité, divorcé, père de trois enfants et grand-père quatre fois. Technicien dentiste, puis diacre dans l’Eglise évangélique réformée du canton de Vaud, j’ai exercé le ministère pastoral durant 36 ans en France et en Suisse. J’exerce actuellement un ministère officieux auprès d’environ 200 SDF de la ville d’Alès.
L'euthanasie, comprise comme processus actif et intentionnel pour hâter la mort d'une personne, heurte et affaiblit une éthique chrétienne de la vie et de la mort. L’euthanasie donne l’illusion d’une maîtrise de la vie et de la mort, se reçoit d’une société qui bannit le tragique et l’incertain et contribue à former une société désarticulée et individualiste. Une approche chrétienne de la vie inscrite dans la communauté, de la vie comme mémoire et présence, de la vie comme don en lien avec le Donateur, de la vie comme destinée, de la vie comme incertaine, contingente et tragique s’oppose à l’euthanasie et au suicide assisté.
Alexandre Nussbaumer, pasteur à mi-temps de l’Église mennonite de Pfastatt et chargé de cours au Centre de Formation du Bienenberg. Il coanime des formations et un blog sur la construction du caractère et la vie chrétienne.
Ce séminaire ne peut pas être suivi séparément.
La formation Points chauds recommence en octobre 2023 :