Un nouvel enseignant pour 2026

Après des mois de recherche et de discernement, nous sommes ravis d’accueillir Clément Blanc dans l’équipe du Centre de formation du Bienenberg. Il prendra ses fonctions en été 2026, et succèdera ainsi à Michel Sommer, qui partira à la retraite après de nombreuses années de service. Avec l’arrivée d’Alexandre Nussbaumer en septembre 2024 et celle de Clément Blanc en 2026, l’équipe du département francophone se trouve à une étape clé de son renouvellement. Ensemble, nous continuerons d’assurer les missions confiées au Bienenberg. Le nouvel enseignant du Bienenberg se présente ici en quelques lignes.

Clément, comment aimes-tu te présenter ?

Je suis le mari de Barbara, et le père de Louise (3 ans) et Madeleine (4 mois). Et encore pour un an, je suis le pasteur de l’Église Évangélique du Plateau de Saclay, en région parisienne.

Peux-tu nous dire quels ont été ton parcours et ta formation ?

J’ai grandi en région parisienne dans une famille chrétienne. Dès mon adolescence, j’ai commencé à servir dans la louange dans les Églises des Assemblées de Dieu. Après le bac, j’ai fait une école d’ingénieur en Picardie. Mon diplôme en poche, j’ai travaillé courtement (un an) comme acousticien dans un bureau d’étude. Pendant cette année, j’ai discerné un appel de Dieu à quitter mon travail pour me former en théologie. J’ai ainsi suivi une formation théologique à la Faculté Libre de Théologie Évangélique à Vaux-sur-Seine (où j’ai rencontré mon épouse Barbara), jusqu’à l’obtention d’un Master de recherche en 2021.

               Dans le cadre de ma formation pastorale, j’ai servi dans trois Églises en région parisienne (les Églises ADD de Voisins-le-Bretonneux et Versailles, et l’Église baptiste du Tabernacle à Paris), avant que nous implantions l’Église du Plateau de Saclay en 2019.

Qu’est-ce qui t’intéresse particulièrement en théologie ?

En parallèle du rythme pastoral où l’on est rapidement absorbé par le quotidien, la théologie est pour moi l’opportunité de prendre du recul et gagner en perspective en prenant le temps de creuser l’enseignement biblique plus en profondeur, et de nourrir cette étude au moyen des différents outils de la théologie (histoire, éthique, dogmatique, etc.).

               C’est un privilège de pouvoir transmettre des enseignements qui tirent leur profondeur du temps plus long de la théologie, en complément de la nourriture régulière de l’étude personnelle et de l’enseignement en Église.

As-tu d’autres centres d’intérêt ?

J’aime la musique, autant en tant qu’auditeur qu’en tant que musicien. Pendant un certain nombre d’années, c’est d’abord par mon instrument (principalement la guitare basse), que j’ai pu servir en Église. Malgré ma pratique très irrégulière, le VTT et l’escalade sont pour moi des activités ressourçantes.

Y a-t-il un moment particulièrement significatif dans ton expérience en lien avec l’enseignement de la théologie que tu aimerais partager ?

Il y a quelques années, un pasteur m’a invité à assurer une semaine d’enseignement dans son Église (quatre rencontres d’une heure et demie), me laissant libre de choisir le thème abordé. À chaque fois, cela a été l’occasion de me plonger dans des sujets très différents. Au-delà des temps d’enseignement eux-mêmes, ce qui m’interpelle, c’est la manière dont cet investissement initial (et la confiance de ce pasteur) porte encore aujourd’hui du fruit dans ce que j’enseigne dans mon Église et celles qui m’invitent ponctuellement.

Quels sont les aspects de la théologie anabaptiste qui te tiennent particulièrement à cœur ?

En contraste avec une présentation de la foi souvent centrée sur l’individu et sur des réalités strictement intérieures, deux choses sont centrales dans ma compréhension de l’anabaptisme : 1) la suivance de Christ, comprise comme une transformation en profondeur de tous les aspects concrets de la vie et 2) le rôle de la communauté comme contexte indispensable dans lequel cette transformation doit être vécue. Au-delà de la paix et la joie intérieure que je veux trouver dans ma réconciliation avec Dieu, je me découvre membre d’un peuple, solidaire les uns des autres pour avancer ensemble dans la direction commune donnée par notre Bon Berger.

               Les autres marqueurs de la théologie anabaptiste parmi lesquels on peut citer l’engagement pour la paix, la solidarité, la simplicité, le service ou la justice sont pour moi des conséquences qui perdraient de leur sens si l’on cherchait à les vivre en dehors de cette grande aventure communautaire.

Comment envisages-tu ta contribution aux missions du Centre de Formation du Bienenberg ?

Ma priorité est d’abord d’apprendre. Au-delà de tout ce qu’il me reste à découvrir de la théologie anabaptiste, c’est surtout la vie des Églises mennonites que je dois mieux connaître.

               Mon désir est avant tout de servir l’Église en découvrant comment mes compétences et ce que je suis pourront rencontrer les besoins auxquels le Centre de formation du Bienenberg cherche à répondre.


Les prédications de Clément Blanc peuvent être écoutées sur le podcast de l’Église du plateau. Durant l’année scolaire 2025-2026, il enseignera dans le cadre des formations FBSE et Soin de la création.