Ce petit dossier écrit par Jean-Marc Bellefleur, invite à un amour mis en action. Il se manifeste au sein de la communauté chrétienne, mais est appelé à dépasser ses murs et à se mettre au service du prochain. Les mots doivent aller de pair avec les gestes pour former un ensemble cohérent qui témoigne de Christ.
N'aimons pas seulement en paroles, avec de beaux discours; Faisons preuve d’un véritable amour qui se manifeste par des actes ! (Jean 3.18)
Quatre chapitres articulent ce dossier inspirant:
Le principe de bienfaisance en Église
L’action sociale s’inscrit dans un certain nombre de jeux d’équilibres. Faut-il davantage marquer de l’attention pour l’Église ou pour l’individu ? Faut-il plutôt dire ou faire ? Comment s’occuper des prochains ici sans oublier les prochains au loin ? Si l’Église va bien, qu’elle a une bonne stratégie de communication et de bonnes relations à l’extérieur, elle est en mesure de faire le bien. Son action sera bienfaisante pour les autres, mais aussi pour elle-même.
2. L’organisation d’une Église qui fait le bien
L’auteur invite à ce qu’un groupe de travail se mette en route pour s’occuper spécifiquement de l’action sociale. Ce groupe doit être discerné et envoyé par l’Église et fonctionner en lien étroit avec ses responsables. Si l’action sociale est pleinement intégrée dans le quotidien de l’Église elle figurera aussi dans son budget. La bienfaisance peut se vivre de bien des façons, mais il est important de prendre les limites de son action en considération.
3. Quelle structure pour la bienfaisance ?
L’action sociale doit-elle être gérée de façon indépendante ou liée à la vie de l’Église ? Quelle place faut-il laisser à la professionnalisation ? Jean-Marc Bellefleur n’évite pas les questions difficiles.
4. Quelques actions possibles
De petites initiatives peuvent être mises en œuvre : un dépôt alimentaire, des repas gratuits, un vestiaire solidaire, une caisse d’aide, une manifestation de soutien.
Un petit livre à commander sur la page des éditions mennonites et à mettre entre les mains de toutes celles et de tous ceux qui se préoccupent de leur prochain.